366 réels à prise rapide. Aujourd'hui ce qui s'accroche

Mardi 23 juin

Pour des raisons inconnues, je suis dans une phase où je regarde les maisons à vendre...
Dublin, c'est pas bon marché, mais alors pas du tout. Et les maisons sont souvent très semblables, plutôt en mauvais état pour celles que je pense que je pourrais potentiellement "me payer" si je prenais le risque de m'enchaîner pour 25 ans à un emprunt à taux variables dans une économie instable et un pays connu pour faire des bulles immobilières. Elles ont parfois des extensions très bizarrement conçues, et avec des isolations faites pour chauffer la rue.

J'ai fini par faire une fixette sur l'une d'entre elle, qui me paraissait pas si mal. Fixette au point de passer des insomnies à y rêver des travaux, mettre une verrière entre le salon et la cuisine, bouger la salle de bain, insérer une buanderie, démonter des placards, démolir "l'abri de jardin" en parpaings,...
Fixette au point d'oser demander à visiter.
Demande accordée.
C'était ce matin mardi 23, j'étais un peu embêter de faire un semi-mensonge, mais personne n'a eu l'air de m'en tenir rigueur.

Oui, elle est pas si mal.
Elle est prête à être vendue, vide ou presque, je ne sais pas qui vivait là et où ils sont partis, mais on devine à quelque signes discrets la famille qui est resté longtemps, le nid devient étroit, on construit des placards en plus, au-dessus des têtes de lit, quelqu'un est organisé et marque ses étagères, les noms des copains sont inscrits sur l'intérieur d'une porte, une petite pendule de grand-mère est encore dans un placard, et l'abri de jardin ne contient plus qu'un paquet marqué "fragile, décoration de Noël" et un gnome sur un coin d'étagère.

En redescendant de l'escalier, les clés, accrochée au porte-manteau.

Une vie que je leur espère agréable, les voisins la maison les enfants, et que, pour le moment ?, je n'ai pas vraiment envie d'imiter.



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